Parlement
C’est en principe ce lundi 20 avril que le nouveau bureau de l’Assemblée nationale, élu le week-end dernier et présidé par le professeur Evariste Boshab, entre en fonction. Quelles sont les chances de réussite de ce bureau qui a vu le jour après quelques agitations observées chez les politiques? Philippe Biyoya, professeur des Relations internationales et analyste politique, estime que l’équipe Boshab a toutes les possibilités de ramener la cohésion au sein de la chambre basse du parlement, mais à condition que l’esprit de collaboration existe, rapporte radiookapi.net
Le professeur Biyoya pense que le nouveau bureau a certainement beaucoup de chance de prendre un nouveau départ. Il dit avoir suivi le discours du nouveau président élu, discours centré essentiellement sur les problèmes internes du parlement en tant qu’institution et en tant que corps. L’accueil de ce discours traduit par le suffrage obtenu, montrait d’une part que l’Assemblée nationale courait un risque d’étouffement par les passions, ambitions et querelles des politiciens dont les alliances d’autrefois seraient entrées en crise. Alors, le professeur Biyoya a cru comprendre que le nouveau président veut rassembler les députés autour des valeurs républicaines s’ils collaborent tous et coopèrent. « Je crois que nous aurons ainsi réussi à résoudre le mal du parlement qui courait le risque d’être un terrain des disputes », ajoute l’analyste politique.
Le professeur Biyoya termine par un conseil au nouveau bureau : demeurer à l’écoute des députés, veiller à ce que tous se rassemblent autour des valeurs républicaines et comprendre que l’efficacité d’un parlement, c’est aussi par rapport à l’efficacité des autres institutions dont le gouvernement et le pouvoir judiciaire.
Pour rappel, le nouveau bureau de l’Assemblée nationale sera installé au cours de la plénière de ce lundi, convoquée sous le coup de 14 heures, heure de Kinshasa.
