Assemblée nationale : Evariste Boshab va présider sa première plénière

Les président et vice président de l'Assemblée nationale

Les président et vice président de l'Assemblée nationale

La 1ère plénière présidée par le nouveau bureau de l’Assemblée Nationale va se tenir ce lundi. Les projets de lois sur la justice et la décentralisation, ainsi que la régulation des salaires des agents du Parlement sont notamment les priorités de cette session. Les dernières élections ont cependant laissé des séquelles: trois députés ont été exclus de leur parti, et un autre se dit victime de menaces de mort, rapporte radiookapi.net

Selon le rapporteur de la Chambre basse du Parlement, le président Evariste Boshab et son bureau comptent mettre à profit, avec le concours des députés, les 7 semaines restantes avant la clôture de la session ordinaire, pour traiter les matières prioritaires.

De la conférence des présidents tenue vendredi dernier, il ressort que, parmi les matières faisant partie des priorités, figurent des projets et propositions de lois sur les reformes de la justice et de la décentralisation. La proposition de calendrier prévoit aussi l’adoption des matières déjà passées à la chambre haute du parlement. Des actions dans le cadre du contrôle parlementaire ne sont pas exclues.

En outre, le nouveau bureau de l’Assemblée nationale devrait s’attaquer à d’autres dossiers. Notamment ceux relatifs à la régulation des salaires des agents de l’administration.

Par ailleurs, deux situation inhabituelles caractériseront cette première plénière dirigée par le nouveau bureau. D’une part, trois députés, candidats malheureux à l’élection du bureau, ont été exclus de leur parti politique. Le Panu, allié de l’AMP leur reproche le non respect du mot d’ordre du retrait de leurs candidatures, alors qu’ils n’étaient pas inscrits sur la liste des candidats officiels désignés par l’AMP.

D’autre part, il y a les menaces dont le député modeste Bahati dit être victime pour avoir posé sa candidature au poste de questeur, dédaignant ainsi le mot d’ordre lancé par sa plate-forme politique, l’AMP.