Bas Congo : la majorité des propriétaires des pharmacies ne respectent pas la législation

Le rétablissement d’un contrôle permanent, en évitant la complaisance, est l’une des solutions pour lutter contre la circulation et la vente de faux médicaments dans la province du Bas congo. C’est ce qu’a confié samedi David Dianganzi, pharmacien inspecteur provincial du Bas-Congo, à radiookapi.net Il estime que de plus de la moitié des propriétaires des pharmacies au Bas-Congo ne respecte pas la législation en la matière.

« Le danger est permanent », a déclaré le pharmacien inspecteur provincial du Bas-Congo. « Il faut continuer à sensibiliser les gens sur ce phénomènes de vente et de circulation de faux médicaments. »

Pour le Dr Denis Lemba, médecin épidémiologiste au Bas Congo, depuis début 2009, 116 personnes sont mortes suite à la consommation de ces faux médicaments dans la province. « Ces chiffres risquent d’augmenter si rien n’est fait », renchérit David Dianganzi, pharmacien provincial. Les propriétaires des pharmacies doivent, précise-t-il, se conformer aux normes requises pour ouvrir ou tenir une pharmacie. Il faut au moins avoir l’expertise voulue. Ce qui n’est pas le cas pour 80% des pharmaciens au Bas-Congo, conclut David Dianganzi.

De son côté, Marie-Chantal Lubanzadio, ministre provincial de la santé, déclare que des mesures seront prises dans les tout prochains jours pour lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur dans la province.