Dans la capitale congolaise, il règne un désordre sans précédent dans la gestion des cimetières. C’est le constat du ministre provincial de la population, de la sécurité et de la décentralisation, Godard Motemona qui préconise la mise sur pied d’une commission mixte pour des solutions durables. Quel est l’état de la question et quelles solutions préconisées pour l’avenir ? Tentative de réponse avec radiookapi.net
La gestion des cimetières de Kinshasa laisse trop à désirer. Les agents affectés à cette tache n’ont pas de matériel. Bien plus, les sites où nos êtres chers vont se reposer pour l’éternité ne sont pas entretenus en dépit du fait qu’ils génèrent d’importantes recettes pour le trésor public par le biais de la DGRK. Pire encore, les données statistiques d’enterrement ne sont pas tenues au quotidien. Cette situation est vécue à Kinkole, à Mikonga, à Tshwange, à Kimbaseke, à Kitambo, Kinsuka, Mbeseke futi, Mitendi et à Kinkose Sansi. En dehors ces cimetières déjà cités, tous les autres sites sont désaffectés. C’est notamment celui de la Gombe même s’il existe à coté de celui-ci un carré réservé à l’inhumation des autorités.
Pour le chef de division urbaine de l’Intérieur, il s’agit d’un domaine exclusif de l’Etat. Monsieur Mafwanikisa s’étonne cependant qu’une frange de responsables étatiques à la base en aient fait un véritable fonds de commerce. Les chefs coutumiers ne l’entendent pas de cette oreille. Eux qui estiment que la terre leur appartient de plein droit.
C’est pour mettre un terme à ce désordre, que le ministre provincial de la population, sécurité et décentralisation se propose de mettre sur pied une commission à la quelle seront associés les services concernés. Godard Motemona a annoncé à Radio Okapi que cette commission sera chargée de désaffecter les cimetières et d’envisager de nouveaux mécanismes modernes de gestion des nouveaux sites à créer.