D’après les responsables de la société civile de Songololo, il faut passer plus de quatre barrières pour franchir les 17 kilomètres de route menant aux marchés du week-end. Ces barrières sont de la police nationale congolaise, de l’Ofida, des FARDC et de la DGM (Direction générale des migrations), rapporte radiookapi.net
Les usagers de la route Songololo sont confrontés à la dure réalité des barrières érigées par la police nationale congolaise, l’Ofida, le FARDC et la DGM. À l’arrivée de chaque barrière, ils sont obligés de verser la somme de 2.000 Fc, soit 2.5 $ USD, expliquent les responsables de la société civile. Ces différents services leur exigent également 2 000 FC ou 2,5 USD pour avoir accès à la zone neutre de la frontière.
Plusieurs autres taxes non autorisées par la loi sont perçues par d’autres services qui opèrent à Lufu. La liste n’est pas complète, soutiennent-ils.
Pour mettre fin à cette situation et faciliter les échanges dans la région, la société civile recommande une intervention des autorités.Contacté ce mercredi, l’administrateur du territoire de Songololo, Gérard Mapori, s’est engager à faire une descente sur place afin de sanctionner les auteurs de ses actes et permettre ainsi à la population de vaquer librement à ses occupations.