Kinshasa : la société civile congolaise en refondation complète et capitale

Un symposium de la société civile congolaise s’est clôturé mercredi à Kinshasa. L’objectif poursuivi est sa refondation complète et capitale. Ces travaux de 3 jours ont été initiés par les confessions religieuses, avec l’appui du ministère du Plan, du PNUD, de la Monuc, et le financement de certains pays de l Union Européenne ainsi que du Japon. Plus de 165 participants venus de toutes les provinces de la RDC ont pris part à ces travaux, indique radiookapi.net

Selon la présidente du comité préparatoire de ce symposium, la société civile jadis divisée, n’a plus intérêt à l’être, si elle veut vraiment contribuer à la réduction de la pauvreté en RDC.

Chantal Kanyimbo explique que la société civile est composée de toutes les associations et organisations non gouvernementales, engagées « dans une action citoyenne pour défendre les intérêts de la population et aider à améliorer le vécu quotidien des citoyens. »

Pour la présidente de l’UNPC, la division da la société civile, à l’époque, constituait une aberration : « Malheureusement, c’est dans [un certain] contexte politique que nous avons eu à vivre ce genre d’aberration. Mais je pense que les organisations de la société civile aujourd’hui sont d’accord de constater qu’elles n’ont pas été efficaces, et qu’elles veulent l’être dans la participation citoyenne de la gestion de la communauté, dans l’intérêt de tout le monde. C’est pourquoi elles veulent se mettre ensemble et trouver un espace où elles pourront discuter et échanger dans les différentes thématiques dans lesquelles elles interviennent, pour pouvoir participer effectivement et avec efficacité à la définition des politiques nationales sur le développement. »

Ces travaux ont été clôturés par le ministre du plan. Pour Olivier Kamitatu, ce symposium a relevé un des grands défis qu’il s’était lancé, soit de définir la feuille de route des activités de la société civile au niveau local, provincial et national. Il reste à présent aux différents comités de suivi mis en place, de veiller à ce que ces acquis soient consolidés, et qu’ils ne restent pas lettre morte.