Les détenus de la prison centrale de Mbuji-Mayi voient depuis bientôt un mois leurs conditions carcérales s’améliorer, notamment sur le plan alimentaire et sanitaire. A la base, l’action bienfaitrice du Comité international de la Croix rouge couplée avec celle de la Monuc, rapporte radiookapi.net
C’est le rapport hebdomadaire de la section Droits de l’homme de la Monuc Mbuji-Mayi du lundi qui dresse ce tableau positif. Ce rapport relève une amélioration des conditions hygiéniques : les prisonniers se lavent et boivent une eau potable, dix mille litres d’eau leur sont délivrés chaque semaine par la Monuc. Côté alimentaire, le Comité international de la Croix rouge assure le repas du matin et du soir. Au menu, le haricot et le fufu. Autre amélioration, les dortoirs sont quotidiennement nettoyés à l’aide des désinfectants, quand bien même les prisonniers couchent à même le sol.
Tout n’est cependant pas encore pas au point. Quelques cas de gales, de rhume et de toux persistent toujours chez certains détenus. La commission ad hoc mise sur pied est chargée de trouver des solutions aux multiples difficultés. Par ailleurs, la commission de gestion de cette prison a remis en liberté 58 prisonniers détenus pour des faits mineurs sur ordre du procureur général. Aussitôt que ces détenus ont vidé le lieu, aussitôt ils ont été remplacés par une nouvelle vague d’autres prisonniers.
A ce jour, la prison centrale de Mbuji-Mayi compte 400 détenus alors que sa capacité d’accueil est de 200 places.
