Binza pompage : les propriétaires des maisons détruites ne seront pas indemnisés

Maisons démolies à Binza Pompage

Maisons démolies à Binza Pompage

Les maisons démolies lundi dernier par l’hôtel de ville à Pompage et à Kinsuka, dans les communes de Ngaliema et Mont Ngafula, ne seront pas indemnisées. Selon Roger Busima, directeur général de l’Agence des grands travaux, on n’indemnise pas quand il s’agit de constructions anarchiques, rapporte radiookapi.net

Roger Busina explique : « Les maisons détruites sont des maisons anarchiques. On n’indemnise pas quand il s’agit des maisons anarchiques. Les maisons anarchiques qui ont été construites sur l’emprise de la route, comme les clôtures qu’on va détruire sur le boulevard du 30 juin, on ne dédommage pas. On dédommage quand l’Etat décide, par exemple, de faire passer une autoroute sur une construction normale. En ce moment là, on dédommage. Et quand c’est une construction anarchique, on ne dédommage pas. »

Pour le directeur général de l’Agence des grands travaux, chaque parcelle appartient au citoyen, mais les espaces publics sont des lieux coimmuns « La route, c’est comme une école, un hôpital. C’est des espaces publiques qui appartiennent à nous tous. Alors, de quel droit quelques personnes empiètent, comme sur le boulevard ? D’ici peu, nous y serons aussi. A partir de la Régideso et aux alentours, il y a ceux qui ont développé les terrasses, les restaurants. Je pense que le pouvoir publique était en droit de leur facturer la location de ces espaces puisse qu’ils les ont occupé abusivement. On n’a pas voulu le faire mais on leur demande de démolir. Ils ne veulent pas, alors nous allons les démolir.. »

Entre-temps, les familles concernées ne comprennent pas comment l’Etat peut leur reserver un tel sort alors qu’ils sont couverts par des documents leur octroyés par les services techniques ad hoc.