Mbuji Mayi : faible taux d’application de la planification familiale

Au Kasaï Oriental, la coordination provinciale du programme national de la santé de reproduction signale un faible taux d’application de la planification familiale. Seul 6,1% de la population recours au planning familial. Conséquence, on constate une hausse de maternité à risque, rapporte radiookapi.net

Nombreux, au Kasaï oriental, sont ceux qui croient qu’avoir beaucoup d’enfants, à temps et à contre temps, répond aux exigences de la coutume et de la tradition locale. Les enfants sont une richesse. Un rapport concordant du programme national de santé de reproduction et de l’UNFPA, Fond de Nations Unies pour la population, indique que l’espacement des naissances n’est pas a l’ordre du jour.

Docteur Saturney Ntumba Kalomba, coordonnateur provincial du programme national de la santé de reproduction, explique : ” nous sommes avec une population pro nataliste. Notre culture, c’est d’avoir beaucoup plus d’enfants. Evidemment, il y a eu beaucoup d’informations qu’on a pu amener auprès de la population, mais la population n’a pas encore mordue. Il y a du travail à faire.”

Pour le Fond des Nations Unies pour la population, il est anormal que la femme meure en donnant naissance. Pour cela, cette agence entend mener une campagne en vue de lutter contre les quatre trop : des grossesses trop précoces, trop tardives, trop rapprochées, et trop nombreuses.