Le ministre Célestin Mbuyu l’a déclaré samedi 11 juillet au cours d’un déjeuner de presse consacré à la situation générale du pays. Il a attribué cette baisse de criminalité à la maîtrise du phénomène «kuluna». L’affaire Laurent Nkunda, les incursions à répétition des Angolais aux frontières de la RDC ont été aussi passées au peigne fin par le ministre, rapporte radiookapi.net
La situation générale du pays est marquée par l’insécurité à l’Est. A cela s’ajoute la vulnérabilité des frontières. D’après le ministre Célestin Mbuyu, des efforts diplomatiques ont été consentis pour contourner ce problème, notamment la signature des accords pour des rencontres permanentes, les concertations entre les gouverneurs de province congolais et ceux des pays frontaliers pour échanger sur la sécurité et la relance de la CEPGL (Communauté économique des pays des Grands Lacs). Le ministre précise qu’il ne se pose plus de problème séreux de sécurité avec les FDLR. Néanmoins, il reconnaît la persistance des exactions sur les populations civiles. Les FDLR ont été dispersés et n’opèrent plus en groupes comme jadis, a-t-il souligné. Mais à quand l’extradition de Laurent Nkunda à Kinshasa ? Le ministre de l’Intérieur appelle à la patience : « Nkundabatware fait partie du processus de la normalisation des relations entre la RDC et le Rwanda. Il a été décidé que le problème devenant juridique, il faut le résoudre donc sur le plan juridique. Ayons de la patience.»rnS’agissant de la criminalité à Kinshasa, elle était due, selon le ministre, au phénomène « kuluna » [Ndlr : C’est un terme qui désigne à la fois l’insécurité, la violence créées par une catégorie (désœuvrée) de la jeunesse kinoise et les auteurs de ces actes de vandalisme et de criminalité. A ce jour, poursuit le ministre, tous les gangsters sont occupés à quelques métiers.
Concernant les incursions répétées des policiers angolais aux frontières de la RDC, M. Mbuyu a indiqué que les deux pays ( la RDC et l’Angola) se sont engagés à fixer les limites frontalières dans le cadre de la grande commission mixte : « Le problème des Angolais, ce phénomène d’incursions n’existe plus. Nous sommes maintenant dans le cadre de la grande commission pour fixer les limites.» rnLe ministre annonce l’opération Kimia 2 pour la semaine prochaine en vue de traquer les FDLR.