Bunia : les Andisoma dénoncent les atrocités attribuées au FPJC

Miliciens de FRPI

Miliciens de FRPI

Dans un mémorandum adressé hier vendredi aux autorités du district, la communauté de la chefferie des Andisoma décrie des scènes d’exactions, de pillages, incendies et de massacres dont ses membres sont victimes depuis 2006 jusqu’en juillet 2009 en cours. Ce mémo attribue la responsabilité de ce tableau noir d’insécurité aux miliciens de FPJC, reconnus autrefois sous l’identité de la FRPI, rapporte radiookapi.net

Valentin Sungishabo, un délégué de la chefferie des Andisoma, décrit les atrocités contenues dans le mémo en ces termes : «Du 2 au 3 juillet, dans les localités de Bokuwu et Mangili, ils [Ndlr : les FJPC] ont pillé et violé des femmes. On a dénombré 78 cases incendiées à Bokuwu, Kalolo, Muze et à Dugu. Les 10 et 11 juillet, il y a eu infiltration de 47 miliciens vers Sililo où ils ont tué deux jeunes gens. A leur retour, dans la brousse, à Bubongo, ils ont enlevé 11 personnes dont 9 hommes et 2 femmes qui ont été sauvagement violées. Les personnes déportées qui sont retournées nous donnent des précisions. Il s’agit bien des éléments de FRPI et de FPJC

Contacté vendredi soir, Sharif Manda, leader des miliciens de FPJC, a rejeté toutes ses accusations en indiquant que ses hommes ne sont pas présents en ces jours dans la chefferie des Andisoma, mais plutôt dans la collectivité des Walendu-Bindi.