Kinshasa: l'atelier sur le processus REDD recommande la réduction de gaz à effet de serre

Eaux et forêts du bassin du Congo

Eaux et forêts du bassin du Congo

L’atelier sur le lancement du processus de Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation (REDD) s’est clôturé samedi à Kinshasa. Selon les participants, tout pays qui voudrait s’engager dans ce processus, devra lutter contre le réchauffement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, rapporte radiookapi.net

«La réduction de gaz à effet de serre dû à la déforestation et à la dégradation n’est pas seulement un problème de la République démocratique du Congo, mais c’est un problème qui se pose dans tous les pays tropicaux. Parce qu’on a constaté que 18 à 20 % des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation proviennent justement de ce secteur-là. Donc, au niveau de la convention Climat, où on veut lutter contre ce gaz qui provoque le réchauffement de la planète, il fallait un volet précis qui s’occupe de ce secteur. Les résultats auxquels nous sommes arrivés, c’est la diffusion de l’information: c’est que tout pays qui veut s’engager dans le processus REDD a des défis à relever. Par exemple, il doit pouvoir mesurer ses émissions de gaz à effet de serre… C’est un processus technique…», a déclaré le coordonnateur national du processus REDD en Rdc, Léon Kanumbili, à l’issue de cet atelier.