Parlement
Lors de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire d’octobre, mardi à Kinshasa, les présidents du Sénat, Léon Kengo wa Dondo et de l’Assemblée nationale, Evariste Boshab, ont reconnus que la situation socio économique des populations n’a pas changé. Pour le président du sénat, elle s’est même détériorée. Ils envisagent s’investir davantage pour une amélioration à travers l’adoption d’un budget réaliste pour l’année 2009-2010, rapporte radiookapi.net
Le président du Sénat a fait une autopsie du budget 2008-2009. Par exemple, le taux d’inflation prévue à 11,5% atteindra 31,2% en décembre 2009. Jusqu’à ce jour, l’Etat n’a pas encore pu réaliser la moitié des prévisions des recettes; pourtant les dépenses engagées dépassent les recettes. Un tableau sombre qui n’est pas seulement lié à la crise financière mondiale, mais aussi à d’autres facteurs internes comme la gestion de la chose publique. D’après Léon Kengo wa Dondo et Evariste Boshab, cette situation a eu des conséquences néfastes directes sur la population.
Un autre point fort abordé dans leurs discours a été la lutte contre les antivaleurs. Ils ont souligné que la politique de tolérance zéro du le chef de l’Etat, ne doit pas être un slogan mais une réalité.
Kengo et Boshab promettent que le Parlement va user de tous ses moyens constitutionnels de contrôle : questions orales et écrites, interpellations, auditions des commissions d’enquêtes, assorties des recommandations et résolutions à l’organe exécutif. Mais, à ce jour, le taux d’application est très faible. L’institution prévoit une évaluation de ces recommandations.
Le programme de cette session essentiellement budgétaire prévoit également l’examen d’autres matières indispensables dans la reforme de l’Etat. Par ailleurs, le Parlement rassure qu’il va mettre à la disposition du gouvernement, au cours de cette session, les lois nécessaires pour l’organisation des élections prévues en 2010 et en 2011.
