Election du gouverneur de l’Equateur : 5 candidats déclarés

Cinq candidatures au poste de gouverneur de l’Equateur sont parvenues au bureau de la Commission électorale indépendante (CEI), mardi à Mbandaka, peu avant 16 heures 30. Les prétendants à ce poste sont : Gabriel Bolenge, Michel Bongongo, Jean Lucien Busa, tous du MLC, Jean-Claude Baende, le tout dernier vice-gouverneur, José Engbanda, a noté radiookapi.net

La CEI publiera le lundi 19 octobre, la liste des candidatures recevables. L’élection du gouverneur interviendra le 13 novembre prochain, selon le calendrier officiel publié par la CEI. Le MLC aura donc attendu jusqu’à la dernière minute du délai officiel pour déposer les noms de ses candidats. Plusieurs centaines de militants et sympathisants de ce parti s’étaient massés devant le siège de la CEI/Equateur. Ils étaient venus nombreux soutenir leurs candidats. Le MLC est l’un des principaux partis d’opposition en RDC. Il détient la majorité au sein de l’assemblée provinciale de l’Equateur. L’unique assemblée où ce parti à la majorité absolue des sièges parmi les 11 assemblées que compte la RDC.
Selon ce calendrier de la CEI, la suite des opérations électorales se déroulera de la manière suivante: publication de la liste provisoire des candidats retenus (19 octobre), dépôt de recours (20 -21 octobre), traitement des contentieux des candidatures par la Cour d’appel de Mbandaka (22-28 octobre), publication de la liste définitive des candidats par la CEI/Equateur (29 octobre), campagne électorale (09-11 novembre). Après l’élection, les candidats auront la possibilité d’introduire leurs recours en contestation des résultats du 14 au 16 novembre. Les résultats définitifs seront publiés le 24 novembre 2009.

Pour rappel, le 21 septembre, la Cour suprême de justice (CSJ) avait rejeté la requête de l’ancien gouverneur de l’Equateur, José Makila, en annulation de l’arrêt de la Cour d’appel de Mbandaka. Celle-ci l’avait condamné conformément à la motion de défiance votée contre lui depuis janvier par l’assemblée provinciale pour détournement des deniers publics. Dans la motion votée contre José Makila, on lui reprochait d’avoir détourné 2,7 milliards de Francs congolais (plus de 3,8 millions $ USD), somme allouée par le gouvernement central aux entités territoriales décentralisées de la province de l’Equateur. L’arrêt de la CSJ entraînait, de facto, la déchéance de José Makila. Ce texte mettait ainsi fin à un long suspense de 9 mois au cours desquels la province a été dirigée par le vice gouverneur Jean-Claude Baende. Pendant cette même période, l’assemblée provinciale avait aussi connu une crise interne qui a conduit à sa fermeture, du 24 août au 7 septembre, sur ordre du ministre national de l’Intérieur, Célestin Mbuyu.