Walikale : des combattants FDLR et des réfugiés rwandais à Ntoto, prêts pour un rapatriement volontaire

Des ex-rebelles FDLR en pleine cérémonie de démobilisation

Des ex-rebelles FDLR en pleine cérémonie de démobilisation

Au moins quatre-vingt hutus rwandais, réfugiés et combattants FDLR et leurs dépendants se sont rendus à la Monuc, dans le secteur de Ntoto, à plus de 100 kilomètres de Goma, dans l’est de Walikale centre, au Nord-Kivu, où ils se sont mis à la disposition de l’équipe DDRRR. La base mobile des casques bleus qui accueille ces personnes, toutes candidates au retour volontaire dans leur pays, a été installée depuis mi-août dernière, rapporte radiookapi.net

Les combattsnts proviennent de différentes positions des FDLR dans cette région. Quant aux réfugiés, ils viennent de la brousse. Tous se sont regroupés et attendent leur rapatriement. La plupart, parmi les réfugiés, sont des femmes, des enfants et des vieillards, selon une équipe conjointe de protection civile de la Monuc qui revient de la contrée. Ne pouvant être retournés dans le cadre du programme DDRRR de la Monuc qui ne s’occupe que des combattants et de leurs familles, les réfugiés du groupe ne pourront rentrer au Rwanda que par l’intervention du HCR.

Par ailleurs, plusieurs autres habitants autochtones qui ont fui l’insécurité dans la même région sont dans des familles d’accueil autour de la même base de la Monuc à Ntoto. Ils vivent dans la misère la plus noire parce qu’ils ne peuvent, du fait de cette insécurité, accéder aux champs. En plus, le secteur de Ntoto, comme d’autres entités locales de Walikale, souffre d’un sous-développement chronique et du manque d’absence de l’autorité de l’Etat, notamment, à cause de son enclavement. Un calme apparent y règne après les opérations de traque des FDLR par les FARDC dans la région, sans toutefois que la population ne soit rassurée, selon les sources.