Le transport en commun dans la capitale congolaise risque d’être paralysé ce lundi. Et pour cause, depuis samedi soir, les stations service de la ville ont fermé leurs pompes. Ce qui a fait l’affaire des revendeurs ambulants communément appelés “Kadhafi” qui ont vendu le litre d’essence à 1 500 francs congolais, soit près du double du prix officiel à la pompe, rapporte radiookapi.net
La situation a tout de suite entrainé des perturbations dans le transport en commun le même soir du samedi. La plupart des conducteurs des taxis et taxis-bus n’ont pas hésité à doubler le prix de la course. Plusieurs Kinois qui devaient répondre aux rendez-vous de fête, surtout que, quelques établissements de l’enseigment supérieur et universitaire de la place ont procédé ce jour à la collation des grades académiques de la deuxièmr session.
Ce dimanche matin, aucune station service n’avait encore ouvert. Ce qui pousse les observateurs à redouter, par ce mouvement des pétroliers, leur volonté de revoir à la hausse les prix de leurs produits à la pompe. Actuellement, ce prix est de 835 francs congolais pour le litre d’essence.