Un éboulement dans une carrière d’or à Durba, dans le territoire de Watsa, situé à plus de 700 kilomètres au nord-est de Kisangani, a causé la mort de trois personnes. Trois corps ont été retirés des décombres jeudi alors que deux d’entre les victimes restent coincées sous terre, rapporte radiookapi.net
Le président de la société civile de Watsa a indiqué que les recherches se poursuivaient jeudi pour retrouver les corps de deux autres personnes qui se trouvaient également dans le puits écroulé de la carrière dénommée « terre blanche ». Ce genre d’accidents sont fréquents des les sites minier du pays.
11 morts dans moins de 4 jours en RDC
L’accident dans le site minier de watsa arrive en moins de 24 heures après une tragédie similaire dans la même province : deux personnes, dont un mineur, sont décédées mercredi dans un puits d’or à Mongwalu, cité minière située à près de 80 de kilomètres au nord Bunia. Selon la société civile locale, les victimes sont mortes asphyxiées dans cette mine souterraine. D’autres creuseurs avaient allumé le feu quelques heures plus tôt dans ce puits pour ramollir la terre, selon la même source. Les autorités politico administratives avaient interdit l’exploitation de l’or dans cette carrière d’or.
A Mbuji Mayi, au Kasaï oriental, un éboulement de terre s’est également produit, lundi, au polygone minier de la minière de Bakwanga (Miba). Il a alors fait 4 personnes et plusieurs blessés. Selon la police, la plupart des victimes sont des creuseurs clandestins, mineurs de fortune à la quête de moyens de survivance.
La plupart des travailleurs des mines en RDC ne possèdent pas d’autorisation préalable d’exploitation. En outre, ils oeuvrent sans tenir compte des normes. Ce qui augmente des risques d’éboulement étant donné aussi qu’ils vont jusqu’à des profondeurs pouvant atteindre 30 mètres. D’aucuns se permettent même de contourner l’exploitation à ciel ouvert pour se livrer à l’exploitation souterraine encore plus dangereuse.