Les parents d’élèves de la cité de Kamako, en territoire de Tshikapa, au Kasaï occidental, s’alarment sur les conditions précaires dans lesquelles étudient leurs enfants. Ces parents, en majorité refoulés d’Angola, affirment que ces élèves étudient en plein air et à même le sol, rapporte radiookapi.net
Les mécontentements des parents de Kamako font suite à un arrêt constaté d’un projet visant la réhabilitation de 4 écoles primaires. Selon ces parents, le Bureau diocésain pour le développement (BDD), qui exécute ce projet, n’en a réhabilité qu’une seule. Ils crient ainsi à un détournement du projet.
Dénommé «Projet d’urgence pour l’Education», ce projet est financé par l’Unicef à hauteur de plus de 48 000 dollars américains. Selon le chargé de l’éducation à l’Unicef/Kananga, le projet cible 115 milles élèves. Il consiste, en outre, à dresser des tentes maisons contre les intempéries, la distribution de kits pour élèves et enseignants ainsi que des nattes.
Les travaux, lancés depuis début octobre, ont jusque-là permis aux seuls élèves de l’école primaire catholique Kamako de bénéficier de 7 tentes. Pour les parents d’élèves, le responsable du BDD n’a privilégié que l’école de son église et a emporté les autres matériels à une destination inconnue.
L’incriminé rejette totalement ces allégations. Selon lui, il devait aussi lancer les mêmes travaux dans le territoire de Luiza. Ce qui explique l’arrêt momentané des travaux. Ils pourraient reprendre incessamment ajoute-t-il. Ces propos du responsable du Bureau diocésain catholique pour le développement sont confirmés par le chargé de l’éducation de l’Unicef. Celui-ci tient à rassurer les parents que les autres écoles seront aussi appuyées.
