RDC-FMI : les assurances du Club de Paris

Le Fonds monétaire international (FMI) adoptera au plus tard le 11 décembre 2009 un programme de 3 ans avec la République Démocratique du Congo. Cette perspective fait suite aux assurances de financement du Club de Paris en faveur de la RDC, assurances données mercredi dernier dans la capitale française. La primature (Hôtel du Premier ministre) confirme l’information dans un communiqué de presse diffusé jeudi, rapporte radiookapi.net

Selon le cabinet du Premier ministre, une bonne mise en œuvre de ce programme et la réalisation des déclencheurs de l’initiative PPTE permettront d’atteindre le point d’achèvement avant juin 2010. Par ailleurs, écrit-il, “l’annulation des dettes bilatérales et multilatérales réduira significativement le coût du service de la dette extérieure dans le budget de l’Etat, au bénéfice de dépenses nouvelles de lutte contre la pauvreté dans les domaines de l’éducation, de la santé, etc.

La réaction du Club de Paris est bien interprétée par Kinshasa qui s’en félicite d’ailleurs. Car, l’amélioration des indicateurs d’endettement aura comme conséquence, de permettre au gouvernement congolais d’accéder à des financements additionnels et concessionnels des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Tout de même, le gouvernement reconnaît la nécessité d’une bonne mise en œuvre du programme et des reformes des finances publiques. Ceci permettrait en outre, d’augmenter substantiellement les appuis budgétaires des partenaires.

Kinshasa considère la réaction du Club de Paris comme l’aboutissement d’un processus soutenu par le secrétariat général du Club de Paris, les services du FMI et de la Banque mondiale ainsi que les ambassadeurs des pays créanciers membres du Club de Paris.

En effet, le balisement de chemin vers l’effacement de la dette extérieure de la République démocratique du Congo a été perceptible au lendemain des discussions entre le FMI et le gouvernement congolais, indique encore le communiqué de la primature.
Pour rappel, les deux parties ont bouclé, le 10 novembre dernier à Kinshasa, des discussions entamées depuis près de deux semaines auparavant sur le contrat chinois. Ce contrat chinois faisait obstacle à un programme économique entre le FMI et la RDC. « Ce contrat ne pose plus problème et la voie est ouverte pour l’effacement de la dette extérieure de la RDC ».a déclaré le directeur de la zone Afrique du FMI, Brian Hams dans un point de presse, à l’issue des discussions.