Mme Andréa Koulaimah, chef de l’unité d’aide humanitaire Afrique centrale, Soudan et Tchad de la Commission européenne, a effectué la semaine dernière une tournée dans les deux provinces congolaises du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Son constat est que la situation humanitaire dans ces provinces demeure préoccupante, rapporte radiookapi.net
Pendant que les humanitaires planifient l’assistance aux retournés, la résurgence de l’insécurité dans certaines zones jette des milliers d’autres habitants sur les chemins de l’exil. C’est la substance de la déclaration de Mme Andréa Koulaimah. « Je compare à ce qu’on m’a dit avant. Ce que je constate, c’est que la situation reste très préoccupante sur le plan humanitaire. Le déplacement reste important. Et de façon globale, c’est une situation qui reste volatile », a-t-elle souligné.
Concernant l’aide humanitaire, la Commission européenne en est à sa dixième année dans l’Est de la RDC, a affirmé Mme Andréa Koulaimah, précisant que plusieurs programmes ont été mis en place à cet effet. Le programme en cours se termine fin juin 2010. « Nous sommes maintenant en train de préparer des interventions futures », a-t-elle laissé entendre, saluant le travail que font les partenaires sur le terrain, dans des conditions difficiles d’accès et de sécurité. « Un jour, elles [les ONG]sont en train d’assister les déplacés dans des camps, le lendemain ces déplacés commencent à rentrer chez-eux, et les ONG doivent s’empresser de continuer à les aider à survivre quelques mois après leurs retour », a expliqué la chef de l’unité humanitaire Afrique centrale de la Commission européenne. Après le Nord et le Sud-Kivu, elle ’est s’envolée lundi pour l’Ituri, en Province Orientale, où elle doit avoir une séance de travail avec les partenaires de la Commission européenne.
