Budget 2010 : les députés insistent sur respect de 40% alloués aux provinces

Les députés en plénière

Les députés en plénière

La RDC dispose désormais de son budget 2010, chiffré à plus de 6 milliards de dollars américains. Le chef de l’Etat l’a promulgué jeudi, tard dans la soirée. Sa promulgation intervient plus de trois semaines après le début de l’exercice 2010. Les députés se frottent les mains. Mais, ils insistent sur le respect strict, par le Gouvernement, de l’affectation des fonds, notamment les quotités reconnues aux provinces, rapporte radiookapi.net

L’exécution du budget 2010 par le Gouvernement implique deux facteurs essentiels : d’abord, la mobilisation des recettes ensuite, le respect de l’affectation de ces recettes conformément au budget. Au sujet de la mobilisation des recettes, les régies financières doivent jouer un rôle décisif dans leurs assignations respectives. Il s’agit de la Direction générale des impôts (DGI), la Direction générale des douanes et accises (DGDA) et de la Direction générale des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participation (DGRAD).
rnSinon, les objectifs en terme des projets d’investissement ne seront pas atteints. Ici, rappelle-t-on au siège du Parlement, il faut que l’argent perçu aille effectivement dans le compte du trésor public et non dans les poches des individus. Et le député de l’opposition Emery Okundji d’ajouter : «Il faut que la chaîne de dépense soit respectée

En revanche, à propos de l’affectation de ces fonds, les députés émettent les vœux de voir le Gouvernement respecter toutes ces affectations parce qu’il s’agit d’une loi. Il doit tenir compte des dépenses contraignantes, notamment des salaires des gagnes petits (fonctionnaires de l’Etat) ainsi que le respect de taux de change. L’exécutif doit veiller que la masse salariale ne dépasse pas 7 % du produit intérieur brut, comme souhaité par le Fonds monétaire international. Les députés insistent également sur le respect des quotités réservées aux provinces, soit 40 % de leurs productions. C’est un engagement constitutionnel, expliquent les mêmes sourcres.