Lubutu : les élèves déplacés sont autorisés à achever l’année scolaire 2010

Elèves congolais

Elèves congolais

Le chef de sous division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, EPSP/Lubutu, situé à plus de 400 Kilomètres de Kindu dans le nord du Maniema, a recommandé le week-end dernier, aux directeurs des écoles primaires et secondaires de ce territoire d’admettre les élèves ayant fui les affrontements du 20 janvier dernier dans 5 villages de ce territoire, rapporte radiookapi.net

5 villages du territoire de Lubutu ont été désertés par leurs populations, après les affrontements survenus le 20 janvier dernier entre les éléments de force d’autodéfense populaire appelées Simba Maï-Maï et les Forces armées de la RDC, a déclaré l’administrateur de territoire de Lubutu, Issa Kalimasi. Plusieurs familles des villages Amisi, Mungele, Kingombe, Saliboko et Osso ont fui leurs foyers, perturbant ainsi la scolarité de leurs enfants, a indiqué la même source.
D’après elle, à l’heure actuelle, il n’y a pas d’espoir pour une réinstallation de ces familles dans leurs villages d’origine avant la fin de l’année scolaire 2010. Une clôture qui intervient au mois de juin de chaque année. La décision du chef de sous division EPSP/Lubutu vise donc à permettre à ces élèves déplacés de terminer l’année scolaire dans leurs villages d’accueil sans trop de dégâts.

Rappel des faitsrnDeux personnes sont mortes et sept autres blessées dans des affrontements survenus mercredi 20 janvier dans cinq villages du territoire de Lubutu, au nord de la province du Maniema, entre les rebelles Simba et les FARDC, selon les témoignages recueillis par radiookapi.net rnLes habitants de cinq villages de Lubutu avaient déserté leurs foyers. Les affrontements entre les rebelles Simba et les Forces armées de la RDC (FARDC) avaient eu lieu à Mungele, localité située à 75 kilomètres de Lubutu sur l’axe Walikale, d’après des témoins joints par radiookapi.netrnSelon l’administrateur de territoire de Lubutu, Issa Kalimasi, l’incident ayant conduit aux affrontements s’était produit mercredi 20 janvier dans la soirée. Trois militaires FARDC transportaient un malade au dispensaire de la localité de Mungele, en compagnie d’un infirmier lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade des rebelles Simba, avait-il raconté.
L’un des militaires avait succombé à cette attaque, le deuxième en était sorti avec une blessure. Alertés par les tirs, d’autres militaires FARDC étaient intervenus en renfort de leurs compagnons. Prise de panique, la population avait pris la fuite.