La journée de prière prévue ce vendredi dans les écoles par les enseignants des syndicats chrétiens du Sud-Kivu a été interdite par les autorités locales. Ces dernières motivent leur décision par la crainte de voir perturbé le calendrier scolaire. Les syndicats des enseignants des écoles catholiques et protestantes avaient opté pour une journée de prière œcuménique comme stratégie de défense de leurs droits, indique radiookapi.net
Ils entendaient par cette prière symbolique revendiquer notamment des salaires décents et la suppression de la prime payée par les parents. Pierre Kabeza président provincial du Synecat exprime ici sa déception devant l’interdiction des autorités : « Pour éviter les échauffourées avec les agents de l’ordre, nous avons demandé aux enseignants de ne pas prier ce jour-là comme nous le prévoyions. Ils vont travailler ce jour-là comme il faut, mais nous leur demandons : chacun va prier dans sa classe à 12h avec ses élèves. Mais notre action reste maintenue et nous comptons faire une réponse appropriée dans les jours à venir. »
Le ministre provincial de l’Education, maintient et justifie son interdiction et invite les enseignants à ne pas confondre prière et revendication sociale au détriment du calendrier scolaire.
