Vignette : aussitôt annoncée, l'opération de contrôle reportée

Le contrôle des vignettes à travers la ville de Kinshasa devait démarrer à partir de ce lundi. L’opération a été suspendue avant d’avoir commencé pour des raisons, selon la direction de la DGRK, d’ordre organisationnel, rapporte radiookapi.net

Selon M. Kakwata, DG ad intérim de la Direction générale des recettes de Kinshasa, la régie financière de la capitale, il subiste encore un problème de logistique avant de lancer l’opération. « Il s’agit de prendre des dispositions adéquats pour mener sans ambages l’opérations», a-t-il affirmé.

Les propriétaires des véhicules bénéficient donc d’un bonus de temps pour s’acquitter de cette taxe qui, selon le directeur général intérimaire de la DGRK, est censée contribuer à l’entretien du réseau routier. Henri Lisumbu, président des chauffeurs du Congo se félicite de la suspension de l’opération car, selon lui, la majorité des propriétaires de véhicules roulant à travers la ville n’ont pas encore payé cette taxe.

Le recouvrement forcé concerne les véhicules en circulation des années 1900 à 2008. Des pénalités seront infligées à tous ceux qui ne se seront pas acquittés avant l’opération, rappelle la DGRK. Les automobilistes peuvent se procurer la vignette en s’adressant directement aux équipes compétentes déployées dans les sites de vente à travers la ville. Ces équipes sont encore plus visibles dans les stations service Engen, souligne-t-on.

Par rapport aux années antérieures, l’on observe des grandes mutations dans la procédure de paiement de vignettes. D’abord, au niveau du prix. celui-ci est passé de 30 à 70 dollars. Ensuite, le paiement se passe désormais à la banque. Selon Innocent Nyabukaku, coordonnateur des opérations d’assiette fiscale à la DGRK, ces changements sont une réponse aux plaintes de chauffeurs. Concernant le prix qui a plus que doublé, la même source justifie la majoration par le fait que les vignettes sont cette fois-ci imprimées par une société étrangère pour garantir l’originalité et pour plus de sécurité.

Malgré la suspension du recouvrement forcé, le transport en commun a été perturbé tout de même dans la matinée ce lundi dans la capitale. Plusieurs transporteurs ayant immobilisé leurs véhicules pour ne pas tomber dans les pénalités de l’opération.