Affaire Firmin Yangambi : la Socipo dénonce un vice de procédure

La Cour jugeant Firmin Yangambi

La Cour jugeant Firmin Yangambi

Quarante jours après l’arrestation de maître Firmin Yangambi et de son co-accusé Olivier Marcel, la Socipo (société civile de la Province Orientale) se dresse contre la justice militaire qui, selon elle, a péché par vice de procédure dans cette arrestation, rapporte radiookapi.net

La société civile de la Province Orientale s’insurge contre les conditions d’arrestation des deux accusés. « Sur le plan des faits, maître Yangambi est sorti le 27 septembre de sa résidence pour répondre à un appel d’un agent de l’ANR. Et de là il n’est plus rentré. Compte tenu de la manière dont il a été arrêté, pour la société civile, c’est un enlèvement et nous déplorons le fait que maître n’ait pas de garde du corps. Régulièrement il faille l’arrêter dans le respect de procédure », a déclaré René Sileki Lisaliko, vice-président de la société civile / Province orientale

La Socipo recommande, par ailleurs au gouvernement de régulariser la détention de Olivier Amisi et de transférer le procès à Kisangani. « Nous nous sommes dit qu’il y a quand même des institutions judiciaires compétentes au niveau de Kisangani ! Pourquoi transférer ces amis à Kinshasa ? M. Amissi, jusqu’aujourd’hui se retrouve dans les géoles des services de sécurité.», a avancé le numéro deux de la Socipo.

La soviété civile de la Province Orientale dénonce également la manière de procéder dans l’arrestation du co-accusé de Me Firmin Yangambi, le chef des travaux Olivier Madjuto. La Socipo parle même d’enlèvement et qu’il a été cueilli menotté. « Lui aussi M. Amissi Madjuto connu de tout le monde, n’a pas de garde du corps », souligne René Sileki Lisaliko qui renseigne que l’accusé est jusque là gardé au cachot de Kin-Mazière.
rnPour rappel, Firmin Yangambi, est accusé par la cour militaire de détention d’une cargaison d’armes et de tentative d’un mouvement insurrectionnel.