Kinshasa : le Conseil supérieur de la magistrature rassure les candidats magistrats

Siège de la Cour suprême de justice à Kinshasa

Siège de la Cour suprême de justice à Kinshasa

La correction des items du test des candidats magistrats a déjà pris fin. C’est ce qu’a confirmé le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature, Safari Kasongo, samedi à radiookapi.net. Mais, précise-t-il, il reste maintenant un travail de toilettage. M. Safari rassure tous les candidats magistrats et dément toute ingérence des autorités politiques dans ce processus.

«La correction comme telle a pris fin, il y a quelques jours. Mais, nous avons eu beaucoup d’autres travaux, notamment le décodage des copies des épreuves. Parce que la correction a été faite de façon anonyme», a expliqué le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Safari Kasongo. Il fallait, à cette étape, reprendre les cotes sur les listes ; parce qu’il y avait double correction, chaque matière de Droit ayant été corrigée deux fois. Alors, il fallait faire la moyenne, selon la même source. Après cela, interviennent la vérification et l’établissement de la liste des candidats ayant réussi au test.

«Et, ce travail de finalisation se fait dans mon cabinet», a ajoute M. Safari ; démentant ainsi les allégations de certains candidats. Inquiets, ces derniers se plaignent du gel des résultats, qui n’attendraient que le quitus du ministre de la Justice, Luzolo Bambi. «Le ministre n’est même pas intervenu et jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu d’interférence d’une autorité politique quelconque», a indiqué Safiri Kasongo.

Il a tenu à rassurer les candidats quant à la fiabilité des résultats, sans toutefois donner des précisions sur la date de leu publication : «La manipulation n’a pas eu lieu. C’est une fausse crainte. Les copies ont été corrigées sous ma surveillance personnelle. Il y avait aussi de hauts magistrats de la Cour suprême de justice et des Parquets généraux» rn rnEn octobre dernier, 6 700 candidats, sur les 13 000 inscrits sur l’ensemble du pays, ont passé leur test d’administration dans la magistrature. Au terme de ce test écrit, 2 000 meilleurs candidats seront retenus pour passer l’épreuve orale. C’est à cette étape de l’interview que 1000 nouveaux magistrats, attendus par le CSM, seront engagés.