Le ministère de l’Environnement, conservation de la nature et Tourisme organise du 26 au 28 à Kinshasa, un atelier sur la réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts dans le Maï-Ndombe (Bandundu). La RDC devra présenter, au terme de ce forum de trois jours, au mois de mars prochain, sa candidature au Fonds carbone de la Banque mondiale pour la lutte contre le réchauffement climatique.
«Si tout se met en place et la RDC est acceptée comme un des pays pilotes, elle recevra 60 millions de dollars au Fonds carbone. Il faudrait maintenant faire la clé de répartition des bénéfices pour que les communautés de base puissent en bénéficier », a expliqué le chef de projet Redd (Réduction des émissions dues à la déforestation et dégradation des forêts), Flory Botamba.
Il a indiqué que la banque mondiale promet également de piloter, avec 9 millions de dollars américains, un autre projet de diminution de la pression sur les forêts primaires et produire l’énergie avec du bois dans les territoires de Mushie, Bolobo, Kwamouth et Yumbi (Bandundu).
Au mois d’octobre 2012, la Banque africaine de développement (Bad) avait accordé 600 000 dollars américains à la RDC dans le cadre de la lutte contre la déforestation. Ce fonds visait à mener une étude pour mettre les forêts de la RDC totalement à l’abri de ce fléau.
La déforestation est un problème préoccupant en RDC. Le pays regorge 145 millions d’hectares des forêts tropicaux. A ce titre, elle joue un rôle important dans la régulation du climat, avaient indiqué les experts du ministère de l’Environnement lors du sommet de Durban (RSA), tenu du 28 novembre au 9 décembre 2011.
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