 Constant Omari, président de la Fecofa, à Kinshasa en avril 2010.
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Le président de la Fédération congolaise de football, Fecofa, Constant Omari, a accordé une interview a radiookapi.net, au lendemain de son élection au comite exécutif de la CAF, en tant que membre pour la zone Afrique centrale. M. Omari qui s’est dit ému de cette élection, a déclaré que ‘’c’est une étape de sagesse’’ qu’il vient d’affranchir.
Radio Okapi: Quel est votre rôle en tant que membre du comité exécutif de la CAF ?
Constant Omari: En tant que membre du comite exécutif de la Caf, notre rôle premier c’est de conduire la politique du football et de prendre des décisions nécessaires pour le bon fonctionnement de la CAF, et rendre compte à l’assemblée générale
Quel est l’objectif primordial que vous vous êtes fixés pour bien assumer ce rôle ?
La politique de la zone n’est que la politique de représentativité. Le candidat d’une zone la représente au comité exécutif, qui lui s’occupe de toute l’Afrique.
Chaque zone est créée par la CAF. En fait, c’est un découpage territorial qui permet à la CAF de pouvoir regrouper les pays. Et cela entre le cadre de la politique d’intégration qui vise le développement du football africain.
Un candidat est proposé au sein d’une zone, mais l’élection se fait par tous les membres, donc les 53 fédérations votent. Le rôle du représentant d’une zone au sein du comite exécutif n’est pas de gérer la zone, mais plutôt de s’occuper de la gestion du football au niveau continental.
Vous n’allez donc pas défendre votre zone auprès du comité exécutif ?
On n’est pas élu au comité exécutif pour défendre les intérêts de la zone, mais pour gérer la politique de football africain, mais n’empêche que chacun de nous aie une identité. Ce n’est pas comme au parlement ou chaque député doit défendre les intérêts de son électorat…
Comment allez-vous concilier vos fonctions de président de la Fecofa et de membre du comité exécutif de la CAF ?
Il n’y pas d’incompatibilité entre la fonction du membre du comite exécutif et de président d’une fédération nationale en fonction…Bien au contraire, cela renforce la capacité de persuasion, la capacité d’observation et d’analyse du comite exécutif, parce que vous avez d’une part les hommes de terrain, qui eux sont en contact permanent avec le football, qui en connaissent les différentes variantes.
Ensuite, vous avez l’organe des décisions. Donc à ce niveau la, je ne vois pas le problème. Ce que nous devons savoir ce que par moment pour accéder aux fonctions de membre de comité exécutif, il faut être une personne bien intégrée dans sa fédération. Donc, je crois que c’est pratiquement l’aboutissement dont peut rêver un dirigeant de fédération : accéder un jour au sein de l’organe qui s’occupe de la gestion au quotidien de la politique de football en Afrique…
