RDC : Aubin Minaku souligne la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé

Aubin Minaku, élu nouveau président de l'Assemblée nationale congolaise le 12/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a souligné la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé. Il a fait cette déclaration mardi 15 septembre, à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire en République démocratique du Congo.

Dans son mot d'ouverture, il a rappelé que cette session est essentiellement budgétaire et que ce budget sera voté dans un contexte d'échanges intenses entre acteurs de la classe politique.

« Loin d'être une simple formalité, l'examen de ce projet de loi devra être l'occasion de mesurer les écarts éventuels entre les crédits qui avaient été prévus et autorisés et les dépenses effectivement effectuées et les recettes encaissées », a promis Aubin Minaku.
 

Puisque la session est essentiellement budgétaire, il y a nécessité d'évaluer en amont l'exécution du budget 2014, avant l'examen du budget de l'Etat exercice 2016, a-t-il précisé.

La session de septembre sera aussi rythmée par la poursuite de la décentralisation ainsi que les perspectives des élections, a indiqué Aubin Minaku.
 

Concernant le dialogue politique initié par le chef de l'Etat, le président de l'Assemblée nationale a fait savoir que ce rendez-vous permettra de recadrer plusieurs dossiers:

« Il s'agit entre autres de la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé mais aussi de préserver les acquis fondamentaux : la paix, la stabilité, l'unité et la cohésion nationale. »

Au sujet de la décentralisation, les parlementaires doivent délibérer pour une deuxième fois la loi portant création de la caisse nationale de péréquation:

« Il vous souviendra que les deux chambres du Parlement ont adopté la loi organique portant fonctionnement de la caisse nationale de péréquation. Cependant, la Cour constitutionnelle saisie en application de l'article 124 au point 3 de la Constitution a déclaré certaines dispositions non conformes ».
 

Hormis les arriérés législatifs, un accent particulier sera aussi mis sur le contrôle parlementaire, a rappelé Aubin Minaku.​
 

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