Christophe Lutundula : « L'auto-exclusion du G7 ne résout pas le problème de fond »

Christophe Lutundula Apaladéputé national de la majorité présidentielle lors d’une interview au studio de Radio Okapi à Kinshasa, le 29/07/2015. Photo John Bompengo

Le député national, Christophe Lutundula, de l'Alliance des démocrates pour le progrès et l'un des signataires de la lettre ouverte au président Kabila, pense que « l'auto-exclusion » du G7 ne résout pas le problème de fond de la situation politique en RDC. Il l'a affirmé mercredi 16 septembre à Radio Okapi, en réaction à la décision du bureau politique de la Majorité présidentielle réuni en urgence dans la matinée à Kinshasa.

Pour Christophe Lutundula, la situation actuelle de la RDC reste "les défis majeurs de caractère politique auxquels notre peuple est confronté et dont la solution est importante pour garantir un avenir meilleur".

« On ne peut pas nous dire aujourd'hui qu'à travers cette décision d'auto-exclusion prise ailleurs, on a résolu le problème. Bien au contraire, ça crédite la thèse selon laquelle le pays est confronté aujourd'hui à un problème qui s'appelle respect de la constitution », a-t-il souligné.
 

Dans sa déclaration à Radio Okapi, Lambert Mende, cadre de la MP avait indiqué que les membres du bureau politique de la MP ont « siégé avec les auteurs de cette lettre dans l'espoir de pouvoir débattre avec eux du contenu de celle-ci », mais le bureau avait constaté, "au cours du débat qu'ils se sont eux-mêmes mis en marge de notre famille politique" de Joseph Kabila. 

« Ce qui nous a amenés à la conclusion qu'ils se sont auto exclus de notre famille politique, la majorité présidentielle», avait-il ajouté.

A ce sujet, Christophe Lutundula estime qu'il ne s'agit là que "distraction".

La lettre du G7 articulé en 23 points demande le respect « absolu de la constitution », sur les échéances électorales prévues en 2015-2016.

Face aux contraintes financières auxquelles la Ceni fait face, ses auteurs proposent que les élections locales- jamais organisées dans le pays- devaient être reportées au profit de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et des provinciales.​
 

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