Tanganyika: les autorités saluent la collaboration entre la Monusco et les FARDC

Le commandant de la 2e zone de défense des FARDC, le général-major Jean-Claude Kifwa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le commandant de la 2e zone de défense des FARDC, le  général-major Jean-Claude Kifwa, a poursuivi samedi 10 octobre sa tournée dans la province du Tanganyika. Cette mission consiste à évaluer la situation sécuritaire dans la région. Les autorités civiles et militaires en place se disent satisfaites de la collaboration existant entre l’armée nationale et les casques bleus de la Monusco.

Pour l’administrateur de territoire, Pierre Lunkamba, la collaboration des casques bleus de la Monusco a été plus que nécessaire pendant la période difficile que venait de traverser Nyunzu.

«Nous sommes très bien avec ces casques bleus béninois. On a sillonné partout là où il y a des conflits; on [les] a résolu. Je crois qu’ils vont encore rentrer, ils ne sont pas partis», a témoigné Pierre Lunkamba.

La restauration de l’autorité de l’Etat dans cette zone intervient après l’arrestation de trois leaders de la communauté des populations autochtones-Pygmées au village de Ngoy, à 65 km à l’ouest de Nyunzu. Ces leaders, impliqués dans les dernières scènes de violences, ont été jetés au cachot du parquet de Nyunzu en attendant leur jugement.

Tous ces efforts de sécurisation déployés localement ont été communiqués au commandant de la 2e zone de défense des FARDC en tournée  à Nyunzu.

Les services de sécurité dans le Tanganyika ont préconisé un déploiement des éléments de la police à Ngombe, village situé à 40 km et d’autres à Makusa, à 55 km sur l’axe Manono à l’ouest de Nyunzu, pour y renforcer la sécurité.

De son côté, le général Jean-Claude Kifwa en a appelé à la collaboration des services de sécurité pour apporter la paix dans la région:

«Le territoire de Nyunzu a connu beaucoup de problèmes de conflits communautaires, qui ne sont pas de problèmes militaires relevant de la compétence de la défense. On a déployé des unités de réaction rapide qui sont venues en appui à la police et à l’autorité politico-administrative. La situation est calme pour le moment.»
 

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