La présence de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) est réduite de 87% sur le marché de transport congolais, en l’espace de 35 ans. Le directeur général de cette entreprise, Sylvestre Ilunga Ilukamba a livré ces statistiques, mardi 20 octobre, au cours de la réunion du comité exécutif de l’Association des chemins de fer de l’Afrique australe (Sara), à Lubumbashi (Haut-Katanga).
En 1980 par exemple, la SNCC transportait 80% des produits vers diverses destinations, le reste étant assuré par le transport routier. Actuellement, d’après le patron de la SNCC, elle ne transporte que 10%.
Sylvestre Ilunga est convaincu que la réunion de la Sara pourra aider son entreprise à reconquérir ses performances:
«Avec la Sara, la SNCC pourrait voir la performance de son matériel roulant, l’accroissement de la fluidité du trafic mais aussi la sécurisation des voies qui sont en cours de réalisation s’améliorer davantage.»
Le directeur général de la SNCC espère que son entreprise se trouve sur une bonne voie notamment avec l’acquisition, en septembre dernier, de dix-huit locomotives neuves sur les 28 promis par le gouvernement et la banque mondiale.
Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique australe (SADC) veulent également améliorer la performance des chemins de fer dans leur espace, en vue de changer les conditions de vie des populations.
La Sara regroupe l’Afrique du Sud, le Malawi, le Zimbabwe, le Botswana, la Namibie, la Zambie, l’Angola, la Tanzanie, le Swaziland et la RDC.
