Sud-Kivu: un bandit armé tue un capitaine des FARDC sur l’axe Baraka-Uvira

Un milicien Maï-Maï manipulant son arme dans une brousse à Beni (Nord-Kivu). Ph/Droits Tiers.

Un bandit armé a abattu, vendredi 6 novembre, un capitaine des Forces armées de la RDC (FARDC) sur l’axe routier Baraka-Uvira, en territoire de Fizi (Sud-Kivu).

Selon les témoins, l'incident a eu lieu entre les villages Ngalula et Bangwe Makobola.

Des sources militaires du secteur opérationnel Sokola 2 au Sud-Kivu indiquent que la victime, un capitaine des FARDC , adjoint chargé de la sécurité au service des renseignements militaires à la 33e région à Bukavu, était en mission à  Fizi.

Au retour de Bukavu, le véhicule qui le transportait était tombé dans l’embuscade des bandits armés vers 19 heures locales lorsqu’un homme armé oblige le véhicule à s'arrêter.

Ensuite il fait descendre tous les passagers à bord et les oblige à débourser de l'argent avant de remonter dans le véhicule.

Cet officier , vêtu en civil, a obtempéré aux ordres du malfaiteur. Il aurait même payé à deux reprises l’argent exigé, affirment des témoins de l’événement.

Mais avant de remonter dans le véhicule, affirment les mêmes sources, le capitaine a sorti son revolver et a tiré à bout portant sur le malfrat.

Ce dernier est mort sur le champ. Mais un autre malfrat armé qui se cachait dans la brousse a tiré, à son tour, sur le capitaine qui est mort sur place.

Le chef de secteur de Tanganyika, John Mulondani, a confirmé cette information.

Il ajoute que ce sont les militaires FARDC dépêchés sur place qui ont pu récupérer le corps du capitaine pour le ramener à Uvira, d’où il devrait être transféré samedi à Bukavu pour être remis à sa famille.

Mais le corps du bandit tué sur le lieu de l’embuscade n’a pas été retrouvé.

Les militaires FARDC sont à la poursuite des malfaiteurs dans les moyens plateaux du secteur de Tanganyika.

Cette contrée regorge quelques dizaines d’hommes armés enquête de survie qui sèment la terreur et commettent  des exactions contre les populations civiles.

«On ne sait pas bien identifier s’il s’agit des Maï-Maï ou des combattants burundais du FNL (NDLR: rebelles burundais du Front national de libération», a souligné le chef de secteur de Tanganyika, John Mulondani.

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