Le Chef de l’Etat congolais Joseph Kabila a communiqué aux diplomates, lundi au Palais de la Nation, les conclusions de ses consultations entamées en juin dernier avec la classe politique. Il leur a annoncé la convocation imminente d’un dialogue. Selon le doyen du corps diplomatique et ambassadeur du Cameroun à Kinshasa, le président Kabila pense qu’après 50 ans d’indépendance, les Congolais sont capables de dialoguer avec ou sans médiation étrangère, compte tenu du caractère souverain du processus électoral.
Les parlementaires ont été informés du contenu de ce dialogue au cours des séances plénières à huit clos ce même lundi.
Certains observateurs pensent que la tenue de ce dialogue ne doit pas constituer un prétexte pour retarder la tenue des élections.
Une autre opinion estime que la tenue de ce forum est nécessaire pour avoir des élections apaisées et acceptées par tous.
Quel est votre avis?
Invité: Professeur Jean Pierre Mbwebwe Kalala, analyste politique.
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Thème du jeudi 12 novembre 2015
Les commissaires spéciaux et commissaires spéciaux adjoints des nouvelles provinces ont suivi un séminaire la semaine dernière à Kinshasa. L’objectif de ce séminaire initié par le gouvernement central était de les outiller dans la bonne gestion de ces nouvelles entités. Ces derniers vont faire face à plusieurs défis entre autre l’accès à l’énergie, et les infrastructures de base.
Pour faire face à ces défis, certains observateurs estiment que le gouvernement central devrait définir urgemment avec ces nouvelles provinces des mécanismes de financement de ces infrastructures.
Une autre opinion pense plutôt que les commissaires spéciaux peuvent dans la mesure du possible procéder à des appels d’offre nationaux et internationaux pour financer ces différents domaines.
Qu’en pensez-vous?
