La Monusco se félicite du renvoi de 47 casques bleus sud-africains de la RDC

Prosper Félix Basse, porte-parole de la Monusco, le 18/08/2015 à Kinshasa lors de la conférence de presse de l’Onu. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La Mission des nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) félicite les autorités sud-africaines pour avoir décidé de renvoyer 47 casques bleus. Ils ont été sanctionnés, suite à la violation des règles de couvre-feu en septembre dernier à Goma (Nord-Kivu).

Le porte-parole de la Monusco, Félix Prosper Basse, a indiqué ce jeudi à Radio Okapi que cette décision cadre avec le code de bonne conduite en vigueur au sein de la force onusienne sur le sol congolais.

«Au niveau de la mission, nous n’avons pas à commenter les décisions qui ont été prises mais, nous nous félicitons que des décisions soient prises dans ce sens-là. Ceci entre dans la droite ligne des prescriptions  qui sont en cours au sein de la force de la Monusco. Donc,  le respect de la discipline et des instructions qui sont données concernant le mode de conduite des casques bleus déployés en RDC», a-t-il déclaré.

Le porte-parole de la Monusco souligne que ces soldats sud-africains sont repartis chez eux, après avoir fait l’objet d’une procédure militaire qui a abouti à la décision prise au niveau de leur pays.
Les agissements de ces soldats, basés dans l'est de la RDC, avaient « compromis la sécurité des autres » troupes sud-africaines déployées dans la zone, avait indiqué le général Xolani Mabanga, porte-parole de l'armée sud-africaine, pour expliquer la décision prise par son pays.

Le Conseil de sécurité de l’Onu avait adopté, en 2013, une résolution créant une brigade spéciale d’intervention, chargée de combattre les groupes armés opérant dans l’Est de la RDC.

En effet, 1 388 soldats sud-africains avaient été déployés au sein de cette brigade composée également des troupes venues de Tanzanie et du Malawi.

La Monusco qui fait partie des grosses missions onusiennes dans le monde, compte 20 000 soldats déployés en grande partie à l’Est du pays, pour neutraliser les groupes armés.
 

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