L’Ocep sensibilise la population de Kisangani contre la corruption

La ville de Kisangani (Province Orientale). Photo Droits Tiers

En marge de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre, l’Observatoire du code d’éthique professionnelle (Ocep) de la Fonction publique sensibilise le public sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption à Kisangani. Des dépliants sur cette thématique ont été distribués dans des institutions publiques et privées ainsi que dans certaines églises de la ville.

Dans ce dépliant, l’Ocep souligne que le monde fait actuellement face à l’une des crises de mentalité jamais enregistrées dans l’histoire des peuples de l’humanité. Il s’agit de la corruption, dont la RDC n’est pas épargnée.

Cette structure en évoque quelques causes, notamment la misère, la cupidité, la convoitise, l’impunité. De son côté, Pierre Kibaka, activiste de droits humains a évoqué notamment «le salaire de misère que l’Etat paye aux fonctionnaires.»

Pierre Kibaka a également déploré la convoitise qui mine la magistrature congolaise:

«Tous ces jeunes magistrats veulent avoir chacun une voiture, une maison. Les conséquences sont telles que nous avons aujourd’hui une société qui n’a plus de repère où chacun trouve dans la corruption une manière de gagner sa vie

Pour sa part, l’abbé Victor Mbatu, moraliste et aumônier universitaire, a proposé quelques pistes de solution pour lutter contre la corruption:

« Il faut éduquer au travail bien fait, qui est la source d’acquisition des moyens de façon honnête. Et cela s’apprend en famille, à l’école, à l’église. Il faut sanctionner le corrompu et le corrupteur. Je pense qu’il faut rendre plus efficace, plus transparent et plus indépendant les services publics. »

 

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