Le Phare: «Burkina Faso, l’UDPS invitée à l’investiture du président Kaboré»

Le secrétaire exécutif en charge des Relations extérieures de l'UDPS, Félix Tshisekedi. Radio Okapi/Ph. Blaise Ndongala

L’actualité est diversifiée dans les journaux parus mardi 29 décembre à Kinshasa. Le Phare titre à la Une: «Burkina Faso, l’UDPS invitée à l’investiture du président Kaboré ». Le quotidien rapporte que la fille aînée de l’opposition congolaise sera représentée, à cette cérémonie d’investiture, par son secrétaire national en charge des Relations extérieures, Félix Tshisekedi.

Le tabloïd indique que ce dernier y va représenter le président du parti, Etienne Tshisekedi, encore sous contrôle médical en Belgique.

Selon la haute direction de l'UDPS, approchée par le journal, l’intéressé pourrait mettre à profit son séjour au pays de Thomas Sankara pour sensibiliser les différentes personnalités attendues à cette cérémonie sur la situation politique de la RDC, caractérisée par le blocage prolongé du processus électoral et la difficulté de faire démarrer le dialogue national, perçu comme la planche de salut pour éviter le chaos au pays.

Le quotidien croit également que Félix Tshisekedi n’hésitera pas à prendre langue avec les activistes du mouvement «Balai citoyen», avec qui il a participé, il y a deux semaines à l’Ile de Gorée (Sénégal), à un forum sur la démocratie et les processus démocratiques en Afrique Subsaharienne.

Sur une autre voie, Le Phare annonce: «Dialogue et Elections, Gizenga Lugi clarifie la position du Palu». Après sa nomination en qualité de Secrétaire permanent et porte-parole du Parti lumumbiste unifié (Palu), il a livré la position de son parti qui prône un dialogue permanent comme stratégie pour réduire le risque des situations malencontreuses et gérer les conflits au pays.

Gizenga Lugi, cité par le tabloïd, estime que le Palu entend participer au dialogue pour contribuer à la consolidation de la démocratie et la construction d’un espace politique apaisé.

Le Palu est satisfait; poursuit le journal, parce que sa vision politique coïncide avec celle du chef de l’Etat, à savoir: dialoguer pour baliser le chemin des élections libres, transparentes et démocratiques dont les résultats ne feront l’objet d’aucune contestation par les parties prenantes.

«Dialogue, Kabila va encore parler», annonce La Prospérité; estimant que le chef de l’Etat va, dans son speech (du 31 décembre), présenter ses vœux les meilleurs à la nation pour l’année 2016 et ne pourra pas s’empêcher de développer encore des arguments en faveur de la tenue du dialogue politique.

Dans sa récente adresse devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le président de la République avait affirmé qu’il n’existait pas, en dehors du dialogue, d’autre issue pour débloquer le processus électoral, souligne le tabloïd.

Le journal espère également que dans le discours du 31 décembre, Joseph Kabila sera à la fois rassembleur, fédérateur et évitera de s’afficher comme le chef de file de sa famille politique en se plaçant au-dessus de la mêlée, question de rassurer tout le monde.

L’Avenir revient sur les propos du porte-parole de la majorité présidentielle, André-Alain Atundu, selon lequel le dialogue n’est pas une pièce de rechange mais plutôt un instrument qui crée non seulement une cohésion, mais également module la vie en communauté.

André-Alain Atundu, rapporte le tabloïd, a appelé tous ceux qui hésitent encore à rejoindre le chef de l’Etat sur la voie du dialogue, qui selon lui est le seul espace où chacun peut mettre sur la table ses divergences et ensemble dégager une adhésion commune de ce qui nous divise.

Il attribue le retard accumulé dans l’organisation de ce forum aux problèmes techniques avec notamment la mise en place d’un facilitateur international qui sera désigné par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon.

Forum des As rapporte que les entreprises publiques congolaises connaissent de problème de gouvernance et d’éthique. Le tabloïd indique que ce constat émane de la Troïka stratégique qui passait ne revue, le 28 décembre, la gestion des entreprises publiques en général, et celle du Fonds de promotion de l’industrie en particulier.

Au cours de cette réunion,  selon le quotidian, la Troïka stratégique reconnaît avoir passé en revue la gestion de ces établissements "suite à la nécessité de conjurer les efforts en vue, d’une part, d’assurer la diversification de l’économie nationale et d’autre part, d’en garantir la soutenabilité.