Chan 2016-RDC en demi-finale : « On s’est mis la pression », avoue Ibenge

Le sélectionneur de la RDC, Florent Ibenge, et le capitaine, Joël Kimwaki lors de la conférence de presse d'avant-match, la veille du match face à l'Ethiopie. Photo Caniche Mukongo.

La RDC est qualifiée en demi-finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2016. Elle a éliminé, samedi 30 janvier au stade Amahoro de Kigali, le pays hôte, le Rwanda, par deux buts à un. Le but de la victoire des Léopards est arrivé à la 133e minute, alors que les deux nations jouaient la deuxième mi-temps des prolongations. Pour le coach Florent, le staff technique et les joueurs s’étaient mis la pression.

« On a des clubs locaux comme l’As Vclub et le TP Mazembe qui se retrouvent chaque année dans le dernier carré des compétitions interclubs. Quand on a un vivier comme ça qui permet d’avoir des clubs au niveau local qui vont très loin dans les compétitions africaines, l’équipe nationale locale doit se retrouver au moins dans le dernier carré. On s’est mis cette pression », affirme le sélectionneur de la RDC, Florent Ibenge Ikwange.

A l’issue d’un match âprement disputé, Congolais et Rwandais ont chacun eu une mi-temps. Les Léopards ont marqué à la première mi-temps et les Amavubis à la seconde. C’est aux prolongations que la RDC est arrivée à bout du Rwanda.

Ibenge explique :

« On a laissé passer l’orage. On était entrée dans la confrontation directe avec le Rwanda pour essayer de se rendre coup pour coup. Avec l’appui du public, ils étaient un peu plus frais que nous. On s’est repris en deuxième partie de la mi-temps, on a repris le jeu jusqu’à partir aux prolongations ».

Cette victoire propulse la RDC en demi-finale. Les Congolais joueront contre le vainqueur de la confrontation Zambie-Guinée. Ils n‘avaient plus atteint cette phase de la compétition depuis leur sacre de 2009 en Côte d’Ivoire.

Florent Ibenge se dit satisfait de cette victoire.

« On est très content. On avait cet objectif de ne pas rentrer avant le mois de février. Ce n’est pas un objectif qu’on s’était donné par forfanterie ou par orgueil », dit-il.

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