Faustin Mokonzi: «Sans discipline, il est difficile de réussir à l’étranger»

Faustin Mokonzi, Congolais vivant à Dallas, aux Etats-Unis d'Amérique. Photo Droits Tiers.

Faustin Mokonzi est un Congolais qui vit à Dallas, aux États-Unis d'Amérique, depuis 25 ans. Il évolue dans le domaine culturel. Il est producteur, arrangeur, propriétaire d’un studio d’enregistrement et parolier. Il compte revenir dans son pays pour investir dans ce domaine.

Selon lui, la réussite à l’étranger est fonction de la discipline que chacun s’impose. «Sans discipline, il est difficile de réussir à l’étranger. Il faut savoir assumer ses actes et aller au bout de ses décisions. Il faut éviter des hésitations et ne pas suivre le mouvement des autres qui oublient la mission pour laquelle ils se trouvent à l’étranger», conseille Faustin Mokonzi.

Les premières difficultés qu’il a rencontrée à Dallas sont celles liées à la langue et à l’intégration: 

«Je venais d’un pays francophone où, j’ai grandi avec le français et le lingala. Arrivé à Dallas, c’était l’anglais. C’est la première des choses qui m’ont coincé. L’autre difficulté était celle liée à l’obtention des papiers pour se stabiliser. Avec l’aide des amis et des frères trouvés sur place, l’intégration était quand même facile. Pour vite apprendre l’anglais,  j’ai lu les livres en anglais et suivi la télévision sans comprendre le contenu au début», témoigne Faustin Mokonzi.

Il s’entretient avec Kaki Akiewa:

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