RDC: députés et sénateurs en session ordinaire

Palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La session ordinaire du Parlement congolais s’ouvre mardi 15 mars. Cette session devra se pencher en priorité sur les matières relatives aux élections et au dialogue national, estime Crispin Ngoy, député de la Majorité présidentielle (MP). L’opposant Juvénal Munubo pense de son côté qu’en plus des élections, les parlementaires devraient privilégier les questions de sécurité dans l’Est du pays.
Crispin Ngoy reconnaît que 2016 est une année de beaucoup de défis, qui doivent être abordés au cours de cette session parlementaire :
«Sur le plan politique, il y a le dossier relatif au dialogue national, qui est indispensable. Alors, toutes les matières législatives qui seront là pour faciliter ce dialogue, ce sont les matières qui devront être traitées.»
Il a par ailleurs évoqué la nécessité de la révision du fichier électoral en vue de prochaines élections. Partis politiques et observateurs sont unanimes sur la nécessité de réviser ce fichier notamment pour ajouter des personnes en âge de voter et supprimer des personnes décédées.   
Selon le député Crispin Ngoy, les matières relatives à l’unité nationale et à la paix devraient aussi figurer à l’agenda de la session de mars.
Dans les rangs de l’opposition, le député Juvénal Munubo a insisté sur deux matières prioritaires : les élections et la sécurité dans l’Est de la RDC.
«C’est le financement des élections, parce qu’il ne nous reste que huit mois pour organiser la présidentielle et les législatives […] Autre matière, c’est la sécurité dans l’Est. La situation sécuritaire est très préoccupante là-bas, avec les groupes armés. Les ADF sont toujours actifs à Beni. Il y a toujours des morts qu’on compte», a déclaré Juvénal Munubo. 
Il a par ailleurs évoqué les questions restées en suspens dans la précédente session comme celles portant sur le rapport du Fonds de promotion de l’industrie et la motion de défiance contre le ministre de l’Intérieur.
«La loi sur le statut d’anciens chefs de l’Etat est très importante, dans la mesure où elle nous permettra de garantir une alternance de pouvoir pacifique», a conclu Juvénal Munubo.

Lire aussi sur radiookapi.net: