
L’ONG de défense des droits de l’homme CODEPEF s’inquiète de la mise en liberté provisoire des présumés assassins de Jules Asunya, chef de la chefferie des Babila Babombi dans le territoire de Mambasa en Ituri.
Selon elle, plus de cinq des dix personnes arrêtées depuis janvier dernier après ce meurtre, auraient déjà bénéficié d’une liberté provisoire.
L’information a été confirmée par l’administrateur du territoire de Mambasa, qui dit ne pas comprendre cette situation qui crée la panique au sein de la population.
Interrogé ce mercredi, le magistrat militaire Fariala Heradi du parquet militaire de Mambasa ne confirme pas avoir libéré des accusés, mais plutôt les personnes qui étaient interpellées soit pour témoigner, soit pour raison d’enquête tout simplement.