Disqualification de V. Club: la faute est à la Fecofa, selon Patrick Banishayi

L’As V.club de Kinshasa lors du match de huitième de finale aller de Ligue de champions face à Mamelodi Sundowns, dimanche 10 avril. Radio Okapi/Ph. Caniche Mukongo.

Le secrétaire général de l’AS V.Club, Patrick Banishayi, accuse la Fédération congolaise de football association (FECOFA) d’être à l’origine de la disqualification de son équipe en ligue des champions Orange de la Confédération africaine de  football (CAF). A l’en croire, la FECOFA était informée depuis janvier 2016 de la liste des joueurs africains sanctionnés par la CAF mais n’avait pas jugé utile de la communiquer aux 4 clubs congolais engagés dans les compétitions interclubs africains.

Patrick Banishayi a soutenu que son club avait aligné joueur, litigieux, Idrissa Traoré, par manque d’information de la part de la FECOFA :

«Quand nous regardons les faits qui nous sont reprochés, c’est la faute de notre Fédération nationale, la FECOCA, car elle a été informée par la CAF depuis le mois de janvier de la liste des joueurs qui avaient des sanctions CAF. Mais, on n’a pas compris pourquoi, notre fédération n’a jamais informé les quatre clubs congolais qui participaient aux compétitions interclubs de cette liste. C’est ce qui a fait que nous avons aligné le joueur Traoré contre l’équipe Mafunzo du Zanzibar en match aller comme au match retour alors qu’il avait trois match de suspension qu’il devait écoper

Le secrétaire général de l’AS V.Club se dit « déçu par cette décision de la CAF ».  Il révèle par ailleurs que le club « Stade Malien de Bamako », qui a dénoncé la non-éligibilité d’Idrissa Traoré dans cette compétition auprès de la CAF, avait au préalable exigé à V Club le paiement « d’une grosse somme d’argent» contre son silence. Ce que V. Club n’a pas accepté.

« Nous, on ne pouvait pas céder à ce chantage pour la simple et bonne raison qu’en matière de dénonciation,  la personne attitrée à le faire ou une autre personne peut le faire aussi. Donc, l’équipe malienne pouvait le faire tout comme une autre personne. Et donc, on ne pouvait pas prendre ce risque de remettre à ce club beaucoup d’argents alors qu’il ne nous donnait aucune garantie en ce qui concerne le silence», a précisé le secrétaire général de V. Club.

Vous pouvez écouter les explications de M. Banishayi dans cet extrait sonore :  

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