Les chambres africaines extraordinaires peuvent-elles remplacer la CPI ?

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Les chambres africaines extraordinaires ont condamné l’ancien président tchadien Hissene Habré à une peine de prison à perpétuité pour les crimes contre l’humanité, crimes de génocide et viols commis durant sa présidence de 1982 à 1990. Le verdict a été prononcé à l’issue d’un procès qui aura duré 5 mois. C’est pour la première fois qu’un chef d’Etat africain est jugé et condamné par un pays africain autre que le sien.

Certains observateurs estiment que cette situation constitue un cas de jurisprudence pour la lutte contre les crimes sur le continent.

Une autre opinion pense plutôt que cette démarche pourra avec le temps remplacer le rôle joué par la CPI et souvent décrié sur le continent.

 

-Qu’en pensez-vous ?

 

Invité : Professeur Emmanuel Baniwesize, Directeur Général de l’école de gouvernance économique et politique, ECOPO Lubumbashi.

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Thème du lundi 13 Juin 2016

Le conclave de l'opposition congolaise tenue  à Bruxelles s’est clôturé le jeudi dernier.

Dans un communiqué  final sanctionnant la fin des travaux les participants ont tous levé l’option d’aller au dialogue politique qui devra se tenir dans l’esprit de la résolution 2277. Ils ont en outre  préparé la liste exhaustive de ce qu'ils considèrent comme principales questions de l'heure et les ont classés par ordre de priorité. L’alternance et la passation pacifique du pouvoir après le 19 décembre ainsi que la liberté des prisonniers politiques étaient des grands points de convergence de ces assises.

 

Certains observateurs estiment que l’opposition dans son ensemble devra capitaliser cette rencontre. Ce qui ne sera pas facile pensent une autre opinion au regard du contexte politique en RDC.

 

-Qu’en pensez-vous ?

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