Forum des As: «Assemblée nationale, Remy Massamba élu 2è vice-président»

Comptage des bulletins de vote, lors de l’élection du bureau définitif de l'Assemblée nationale congolaise le 12/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse kinoise du 15 juin 2016. L’élection de Remy Massamba au poste de deuxième vice-président de l’Assemblée nationale fait la une de plusieurs tabloïds parus ce mercredi dans la capitale congolaise. Forum des As titre: «Assemblée nationale : Remy Massamba élu 2è vice-président».

Un résultat obtenu au terme du second tour d’un vote secret, organisé en la salle des Congrès du Palais du peuple, note le quotidien.

Le journal rapporte que sur les 352 députés ayant pris part au vote du deuxième vice-président de la chambre basse du Parlement, 227 ont exprimé leurs suffrages en faveur de Rémy Massamba. Par contre, souligne Forum des As, son challenger Toussaint Alonga a été crédité de 122 voix alors que trois bulletins ont été déclarés nuls.

Le quotidien souligne que cette élection a ainsi levé de manière définitive, le suspense sur le successeur de Timothée Kombo Nkisi, décédé le 14 avril dernier en France.

L’Avenir fait remarquer que c’est pour la première fois que le scrutin se déroule au second tour pour le remplacement d’un membre du bureau de la chambre basse du Parlement.

Au départ 12 prétendants ont convoité ce poste, puis 5 ont désisté pour ne laisser que sept députés nationaux à la course au bureau de l’Assemblée nationale et deux seulement sont restés en lice: Remy Massamba Makiese et Toussaint Alonga Likili, rapporte le quotidien. Et au final, Remy Massamba Makiese, ancien secrétaire général de l’UDPS, a été élu.

«Kodjo à Bruxelles», rapporte de son côté Le Phare. Le facilitateur du dialogue national, le Togolais Edem Kodjo, se rendra à Bruxelles la semaine prochaine pour rencontrer le comité des sages du Conclave de l’Opposition politique congolaise. Dans la capitale belge, rapporte le quotidien, l’ancien Premier ministre togolais va vérifier si le nouveau rassemblement de l’Opposition autour du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, a la même lecture du dialogue que lui.

Edem Kodjo veut harmoniser les vues avec les conclavistes de Bruxelles qui constituent la frange la plus importante de l’opposition congolaise, a poursuivi Le Phare. Aussitôt après l’étape de Bruxelles, le diplomate togolais se rendra à Paris (France) pour rencontrer la secrétaire générale  de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avec qui il discutera de l’apport de cette organisation au sein du panel devant accompagner le bureau du facilitateur, conformément au dernier communiqué de quatre organisations internationales.

Devant la presse, Edem Kodjo a déclaré que la facilitation qu’il mène est conforme à la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Sur un autre chapitre, Le Phare est revenu sur l’affaire Bemba à la Cour pénale internationale (CPI). Le quotidien annonce : « JP Bemba, le sort sera scellé le 21 juin ». Déclaré coupable des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en tant que chef militaire par la chambre de première instance III de la CPI le président du MLC et ancien vice-Président de la RDC connaîtra sa peine le mardi 21 juin prochain.

Le Phare rappelle que la procureure a sollicité la peine la plus lourde à l’égard de Bemba. A cette peine, explique le journal, les juges peuvent ajouter une amende ou la confiscation des biens du président du MLC, notamment ses avoirs acquis directement ou indirectement après les crimes perpétrés par ses hommes en Centrafrique.

Cette revue se boucle par Congo Nouveau qui a placé Florentin Bokonda Bonda en tête de sénateurs qui ont marqué la session de mars, suivi de Jacques Djoli et Moïse Nyarugabo à la suite de son enquête effectuée auprès des Kinois.

Le trihebdomadaire a rappelé que Mokonda Bonza est le grand gagnant du débat découlant de la question orale adressée au Premier ministre avec 62%, Jacques Ndjoli a recueilli 54% pour son appel au retrait par le gouvernement de l’ordonnance créant le Grand Inga et Moise Nyarugabo (52%).

Du côté de l’Assemblée nationale, note le tabloïd, les Kinois ont été notamment marqués au cours de cette session par la question orale avec débat du député Crispin Mbindule sur l’évaluation de l’exécution du programme du gouvernement Matata.