Kinshasa, 6e ville la plus chère au monde

La police de circulation routière déployée sur les avenues principales de la ville Kinshasa le 01/01/2015 lors de la célébration du nouvel an. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Sur le classement Mercer 2016 des villes les plus chères au monde publié mercredi 22 juin, Kinshasa occupe la sixième place derrière Hong Kong, Luanda, Zurich, Singapour et Tokyo. La capitale congolaise progresse de 7 places par rapport au dernier classement. Kinshasa est désormais la deuxième ville la plus chère en Afrique. Trois villes africaines (Luanda, Kinshasa et N'Djamena) figurent parmi les 10 villes les plus chères au monde.

Ce classement est publié par le cabinet d’audit Mercer, spécialisé dans le conseil en ressources humaines, qui élabore chaque année une enquête sur la qualité de la vie dans le monde pour aider les multinationales à rémunérer équitablement les salariés expatriés.

La 22e édition de ce palmarès inclut cette année 209 villes issues de cinq continents et compare les coûts de plus de 200 éléments dans chacune d’entre elles, qu’il s’agisse du logement, des transports, de la nourriture, des vêtements, des articles ménagers ou du divertissement. Les chiffres de l’enquête Mercer sont tirés d’une enquête menée en mars 2016, selon les taux de change en vigueur à cette période.

Le classement réalisé par Mercer se base sur des appréciations et des évaluations détaillées de 39 éléments de qualité de vie, regroupées dans 10 catégories:

  • Environnement politique et social 
  • Environnement économique 
  • Environnement socioculturel 
  • Considérations médicales et sanitaires 
  • Ecoles et éducation
  • Services publics et transport / Infrastructure urbaine 
  • Loisirs 
  • Biens de consommation 
  • Logement 
  • Environnement. 

Les notes attribuées à chacune des rubriques permettent d’effectuer une comparaison entre les villes.

De cette comparaison ressort un indice dit « de qualité de vie », quantifiant statistiquement la différence de qualité de vie entre la ville d’accueil et la ville d’origine du salarié.

L’objectif de l’opération: éclairer les multinationales et les gouvernements pour la définition de leur stratégie de rémunération pour leurs salariés expatriés.

Cette année, le cabinet Mercer a constaté que le prix des biens et services est resté relativement stable dans le monde entier.

La différence la plus nette est l’évolution des taux de change dans un contexte global où le dollar américain est très fort.

Lire aussi sur radiookapi.net: