La Prospérité: «Condamné à Kamalondo. Katumbi : le G7 réaffirme son soutien»

 

Moise Katumbi, Président du TP Mazambe le 03/04/2013 au stade de martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du mercredi 29 juin 2016
 
Les réactions des membres de G7 et des avocats Stoupis à la condamnation de Moïse Katumbi pour une affaire de spoliation d’un immeuble sont exploitées par quelques journaux parus ce matin à Kinshasa.
 
La Prospérité qui exploite un communiqué du G7 publié mardi 28 juin renseigne que Charles Mwando Nsimba, encourage Moïse Katumbi, quelles que soient les démêlées judiciaires auxquelles il est désormais confronté, à poursuivre le combat pour le respect de la Constitution et la tenue des élections en RDC,  dans les délais prescrits.
 
Au nom du Bureau Politique du  G7, il considère que toutes les affaires actuellement enclenchées contre Katumbi viseraient à le déclasser de la course à la présidentielle 2016, indique le journal. Le président du G7 évoque un harcèlement et en appelle à l’administration indépendante et impartiale de la justice, pour consolider l’Etat de droit, rapporte le quotidien.
 
Le Phare fait remarquer que le G7 rejette le verdict de cette juridiction d’abord parce que le jugement n’a pas été contradictoire et ensuite, parce qu’il juge l’accusation sans fondement. Les compagnons de lutte de Moïse Katumbi s’étonnent que les juges du Tribunal de Paix de Kamalondo aient exigé sa présence physique au procès alors que l’intéressé est couvert par une autorisation de sortie signée par le Procureur Général de la République, pour des raisons médicales, rappelle le journal.
 
Forum des As qui relaie la  conférence de presse du collectif d’avocats du liquidateur indique que cette affaire est apolitique. « C’est une affaire privée et judiciaire qui n’a rien de connotation politique », a estimé le collectif d’avocats de Stoupis dont les propos sont repris par le quotidien.
 
Selon le collectif d’avocats du liquidateur, rapporte le tabloïd, le verdict de la cour résulte du comportement qualifié d’infractionnel de Moise Katumbi qui, selon eux, aurait fabriqué le faux dont il s’est servi, devant l’administration foncière, en vue de s’emparer dudit immeuble.
 
L’acte de vente brandi par le collectif d’avocat de Stoupis du 1er septembre 1998 de l’immeuble concerné, conclu entre M. Katumbi Chapwe Moise, acheteur, et une personne se faisant passer faussement pour Mme Vosnakis Katina, vendeuse, alors qu’à cette date-là, cette dernière était déjà décédée à Athènes, en Grèce, le samedi 28 juin 1997 à 11 heures, ont argumenté les avocats de M. Stoupis.
 
L’Avenir, plus tranchant indique qu’il s’agit d’une spoliation préméditée. Le journal justifie sa position par le fait que l’acte de vente sous examen, brandi par Moïse, a été conclu par une vendeuse qui était déjà morte plus d’une année auparavant à Athènes. En plus, poursuit le quotidien, le certificat d’enregistrement n° Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002, était établi aux noms de ses enfants «  Champion et Nissim Katumbi » tous, mineurs d’âge à l’époque. Par conséquent, la signature apposée sur l’acte de vente au nom de la vendeuse ne pouvait en aucun cas être la sienne. Donc, conclut L’Avenir, Moïse Katumbi tente de dénaturer la véracité des faits dans l’espoir de se soustraire de l’opprobre que cette affaire jette sur toute la famille.
 
Dans un autre registre et à la veille de l’anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance, Le Phare fait le bilan et titre : « Indépendance : 56 ans de gâchis ». Selon le tabloïd, des millions de filles et fils de ce pays, qui rêvaient de mieux vivre aujourd’hui qu’hier, en citoyens libres, sont terriblement désillusionnés. Ils n’en croient pas leurs yeux devant le gâchis économique, financier, social et culturel qui se présente à eux. Un échec consécutif à la mauvaise gouvernance et  l’instabilité politique  qui ont entrainé la descente aux enfers des congolais, «aujourd’hui fichés parmi les populations les plus miséreuses de la planète ».