Sept personnes ont été tuées et cinq autres blessées lors d’une incursion des hommes armés, dans la nuit du lundi 18 juillet à Kibirizi, localité située dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Certaines communautés attribuent cette attaque aux rebelles des FDLR coalisés avec les Maï-Maï Nyatura. Mais, le fonctionnaire délégué-adjoint du gouverneur du Nord-Kivu dit poursuivre des investigations pour identifier ces assaillants.
Parmi les victimes, il y a un enfant d’une année et des femmes, tués dans leurs propres domiciles.
Ces assaillants ont opéré en toute quiétude, pendant deux heures, en passant de maison à maison, sans aucune intervention des FARDC, se plaignent les habitants de Kibirizi.
La localité s’est réveillée, ce matin, sous une forte tension entre communautés. D’autres ethnies accusent en effet la communauté hutu, dont la majorité des membres ont quitté Kibirizi lundi dernier à cause de l’insécurité, d’avoir planifié cette incursion avec l’appui des FDLR.
Des jeunes de Kibirizi en colère ont même lapidé un civil, soupçonné d’être de connivence avec les assaillants.
Entre-temps, toutes les activités sont paralysées ce mardi à Kibirizi, où de nombreuses personnes quittent la région pour d’autres localités plus sécurisées.
En mars dernier, des transporteurs avaient suspendu le trafic routier entre Goma et Butembo, Bunagana, Ishasha, Vitshumbi et Kibirizi à cause de l’insécurité dans cette partie de l’Est de la RDC.
Pour mettre en place des mesures contre l’insécurité à Rutshuru, le Comité provincial de sécurité conduit par la gouverneur Julien Paluku avait séjourné au cours de même période dans le territoire de Rutshuru.
