Nord-Kivu: plus de 1700 personnes regagnent Kibirizi après des tensions ethniques

Des déplacés fuyant les affrontements entre FARDC et M23 tentent de trouver refuge dans la ville de Goma (Dimanche 18 novembre 2012)

Plus de 1700 personnes ont regagné, vendredi 22 juillet, la localité de Kibirizi, en chefferie de Bwito (Nord-Kivu), après cinq jours des tensions ethniques.

Ces habitants, essentiellement de de la communauté hutu, avaient trouvé refuge au camp des FARDC à la suite des tensions déclenchées un jour après que sept personnes avaient été tuées et cinq autres blessées dans l’incursion des hommes armés assimilés aux FDLR.

Certaines communautés de Kibirizi avaient accusé les hutus d'avoir planifié cette incursion en connivence avec les rebelles rwandais.

Ces personnes avec tous leurs effets, ont regagné Kibirizi, accompagnés de nombreux responsables provinciaux, dont le fonctionnaire délégué-adjoint du gouverneur dans la chefferie de Bwito, les chefs locaux, les responsables des FARDC, de la police et ceux des services de sécurité.

Le représentant de retournés a indiqué que cette opération s’est déroulée sans aucun incident.

Le fonctionnaire délégué-adjoint du gouverneur du Nord-Kivu assure que d’autres habitants qui avaient trouvé refuge ailleurs regagnent, eux aussi, Kibirizi.  

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Au moment où certaines communautés regagnent Kibirizi, d'autres villages de la chefferie de Bwito (Bwalanda, Mutanda, Kashalira, Katolo et Kikuku) se vident depuis mardi dernier.

D’après des sources locales, ces populations craignent des éventuelles incursions des groupes armés dans leurs localités.

Des députés provinciaux du Nord-Kivu et notables de Rutshuru avaient invité, depuis deux jours, les communautés de Kibirizi à la paix et à l’unité pour mettre fin aux hostilités qui les opposent.

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