RDC: l’ONU appelle les dirigeants politiques à s’abstenir d’acte de violence

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, se dit profondément préoccupé par les affrontements violents qui ont opposé lundi des manifestants et les forces de l’ordre à Kinshasa et dans plusieurs autres localités en RDC. Ces échauffourées ont fait officiellement 17 morts.

Ban Ki-moon condamne la violence et exhorte tous les dirigeants politiques concernés et leurs partisans à s’abstenir de tout autre acte susceptible d’aggraver la situation.

Il appelle « les autorités congolaises à s’assurer que les forces de sécurité nationales exercent la plus grande retenue face aux manifestations ».

Le secrétaire général de l’ONU invite également tous les dirigeants politiques à résoudre leurs différends pacifiquement et par le dialogue, conformément à la résolution 2277 (2016) du Conseil de sécurité.

L’UE appelle à la retenue

Pour sa part, l'Union européenne appelle toutes les parties à faire preuve de retenue. Elle rappelle « la responsabilité individuelle de tous les acteurs, y compris celle des responsables des institutions chargées de la justice et de la sécurité qui doivent agir dans le strict respect de l'Etat de droit et des droits de l'Homme ».

L’UE estime que les violences qui ont éclaté dans la ville de Kinshasa « font suite à la non-convocation des élections présidentielles dans les délais constitutionnels ».

La crise ne saurait être résolue par la violence, de quelle source elle vienne, indique cependant l’Union européenne.

« Les faits de cette journée rappellent l'extrême urgence de parvenir à la conclusion d'un dialogue politique inclusif, substantiel et dont les résultats sont respectueux des principes constitutionnels ainsi que de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l'ONU », fait savoir l’UE dans un communiqué.

Condamnation des Etats-Unis

Les Etats-Unis condamnent également les violences qui ont éclaté à Kinshasa.

Ils appellent toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter les provocations, précisant que le gouvernement congolais a « la responsabilité première de protéger les droits de l'homme, y compris le droit de réunion pacifique et la liberté d'expression ».

Pour les Etats-Unis, les événements qui se sont produits lundi démontrent « la nécessité d'un processus de dialogue véritablement inclusif visant à parvenir à un consensus sur la tenue d'élections présidentielles » et « garantissant la première passation démocratique du pouvoir » en RDC.

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