Kisangani: l’ONG Groupe Lotus exige la libération des manifestants arrêtés

Le Groupe Lotus exige la libération d’une dizaine des personnes, dont des membres de l’opposition et de la société civile, arrêtées lundi 19 septembre lors d’une manifestation à Kisangani. Elles faisaient partie d’un groupe qui se rendait au bureau de la commission électorale pour y déposer un mémo réclamant les élections dans le délai constitutionnel.

Dans une déclaration faite mercredi à Radio Okapi, Dismas Kitenge, président de cette ONG de défense des droits de l’homme, a dénoncé des actes de violence enregistrés pendant l’interpellation.

« Ils ont été brutalisés, maltraités. Ils ont reçu des coups, des chicottes. La dame membre de Filimbi a été brutalisée, frappée au dos. Elle a une blessure. Elle saigne. Le commandant de la police refuse de la transférer à l’hôpital malgré son état  », a accusé Dismas Kitenge.

Pour lui, il s’agit d’« une arrestation arbitraire ».

De l’avis du président du Groupe Lotus, ces arrestations ne visent  qu’à restreindre l’exercice des libertés publiques pourtant garanties par la constitution.

Dismas Kitenge a fait remarquer que la détention de ces manifestants a déjà dépassé 48 heures, délai maximum de détention préventive.

Interrogé lundi à la suite des interpellations, Augustin Osumaka, maire de la ville de Kisangani, a affirmé ne pas en être au courant.
 

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